GENÈVE : Environ 3’000 personnes sont venues à la manifestation UNIS FACE À LA LOI COVID-19 le samedi 29 mai de 14.00 à 18.00 à Plainpalais (auxquelles ont peut ajouter près de 150 personnes présentes au Parc des Cropettes, où l’association API militait aussi pour un double NON le13 juin). De nombreux Romands sont venus, en particulier de Vaud et du Valais.
Deux stands ont donné de l’ampleur à l’événement : celui des organisateurs, où se sont tenus de nombreux discours et celui des Amis de la Constitution, fournissant un important matériel de réinformation en vue des votations du 13 juin (dépliants, affiches, journaux, pins, etc.). Une grande flash-mob Danser encore s’est tenue dès 14.00. Un groupe de percussions et de danses d’inspiration berbère a également eu du succès.
Se sont exprimés entre autres : Olivier Pahud (organisateur), Werner Boxler (amis de la Constitution – Suisse), Agnès Aedo (Amis de la Constitution – Genève), la doctoresse Astrid Stuckelberger, la naturopathe Delphine Héritier de Barros (Réinfo Santé), la juriste Michelle Cailler et le journaliste français Richard Boutry, alias Ricardo.
Un épisode pluvieux en fin d’après-midi, de même que le départ progressif des personnes venues de loin ont contribué à diminuer sensiblement le nombre de manifestants dès 16.00.
Les manifestants n’étaient pas masqués et aucun incident avec la police n’a été relevé.
Tous les 50 T-shirts de la seconde série STOP Covid-1984 ont trouvé preneur, s’ajoutant au 36 déjà écoulés à la grande manifestation du 12 septembre. Merci à toutes celles et ceux qui en ont acheté un, ces 86 T-shirts portés régulièrement contribueront à faire la promotion de notre cause durant la période estivale.
L’événement a permis à tout le monde de faire de nouveaux contacts et de raffermir les liens.
Les Alémaniques :Les montagnards sonneurs de cloches ayant fait le déplacement depuis Uri, Schwyz et même Appenzell ont obtenu un vif succès auprès des Genevois et des Romands.
Une autre délégation alémanique a enrichi la manifestation avec ses drapeaux violets, les jeunes de Das Mass ist Voll, jeu de mots autour de l’expression « La coupe est pleine ». Ce mouvement est massivement présent dans les manifestations alémaniques et s’est déplacé en grand nombre à Neuchâtel le 22 mai. Mais Genève, c’est un peu loin.
Un petit groupe alémanique, Gauchistes Libres, est venu : ils trouvent disproportionnés les autoritarismes gouvernementaux de part le monde lié au covid, qui augmentent la pauvreté, en regrettant qu’une grande partie de la gauche politique collabore au totalitarisme covidiste.
Des orateurs alémaniques se sont également exprimés face à la foule, dont l’écrivain Erich Hirter, du mouvement « Suisse Unie », qui fait un travail important depuis des mois pour unir les forces des trois principales régions linguistiques de la Suisse. Les personnes intéressées à tisser des liens avec la Suisse alémanique ou le Tessin peuvent s’adresser à lui.
Nombre réel de manifestants et impact politique :
Une fois de plus, le journal télévisé suisse a menti sur le nombre de manifestants. D’une part, il insiste sur un rassemblement de prétendument 1’500 personnes à Lausanne contre la loi dite « Anti-terroriste » et tout à la fin du reportage, mentionne lapidairement « une centaine manifestants à Genève » contre la loi Covid… alors que cela s’est passé à deux pas de la tour TV…Même mensonge dans 20 Minutes ou la Tribune de Genève : « des centaines de personnes »…
https://www.tdg.ch/
manifestation-a-plainpalais- contre-la-loi-covid- 944697064681 Or, aux alentours de 14.40, lorsque j’ai pris des photos de loin (voir pièces jointes), il y a eu un pic de bien 2’500 personnes simultanément. Vous pouvez voir que les manifestants remplissent davantage la place vers 14.40 que sur les images plus tardives du drone d’Agora TV, avec 1’500 personnes
simultanément. https://www.youtube.com/watch?
v=WTvvXBmUl8Y
Dans tous les cas de figure, on a bien les PREUVES du mensonge des « centaines de manifestants » !
Ce nouveau déni médiatique des journalistes, qui ne font pas leur travail, ne respectent pas la déontologie du métier en mentant sans vergogne, limite l’impact politique de cette importante manifestation. En agissant ainsi, les médias financés par la Loi-Covid, confirment leur rôle d’agents politiques au service de la nouvelle théocratie covidiste qui s’est incrusté dans le champ socio-économique.
Une campagne publique de protestation contre les « journalistes » autoproclamés responsables de cette désinformation serait utile. Qui pourrait la lancer et la coordonner ?
De toute manière, même les nombreuses manifestations très chaudes dans toute l’Italie en automne dernier, ni les manifestations monstre à Londres, Kassel et surtout Berlin, n’ont pas fait bouger le totalitarisme sanitaire. Tout a encore empiré depuis. A moins d’avoir une série des manifestations de 50’000 personnes dans les grandes villes suisses, ce type d’événements ne peut contribuer de manière significative à faire reculer la dictature. C’est un fait. Les manifestations sont une brique à apporter à l’ensemble, parmi d’autres types d’actions politiques, juridiques, sociales, culturelles.
Même s’ils sont « tous vendus », il faut appuyer davantage sur la pédale des journalistes, afin de les obliger à faire leur travail honnêtement, au lieu de servir de suppôts au totalitarisme de plus en plus liberticide qui s’incruste chaque mois davantage. On est bien dans le cas de figure d’un totalitarisme orwellien (1984) : les voix dissonantes ne font presque plus l’objet de répressions physiques, ni de liquidation d’opposants, comme en Corée du Nord ou en Chine communiste. En revanche, l’opposition à la coronafolie ambiante fait l’objet d’une exclusion croissante de l’espace social et économique. Pour les voix qui se lèvent, pour celles et ceux qui résistent, plus de vie sociale, plus de voyages, plus de travail : nous sommes en plein dans l’ubuesque processus. L’heure est grave.
A court terme, il faut se mobiliser encore pour distribuer, surtout en mains propres, les dépliants de réinformation sur les votations du 13 juin et coller les affiches, produites en grand nombre par Les Amis de la Constitution et continuer de faire signer l’initiative et le nouveau référendum urgent. Pensez à tous nos voisins européens qui n’ont pas ces outils démocratiques à leur disposition et qui doivent se contenter de pétitions en ligne qu’aucun collabo de la dictature ne lit jamais. Chaque jour qui passe, de nouvelles personnes auront voté par correspondance, autant de votants qu’on ne pourra plus convaincre. Le temps perdu ne se rattrapera pas. Nos voisins européens nous regardent et comptent sur l’exemple suisse.
Ne craignez pas d’aborder les inconnus dans la rue en leur donnant un dépliant et en présentant vite vos principaux arguments en 2 ou 3 phrases. Vous constaterez que les trois quarts disent avoir voté NON ou avoir l’intention de le faire (certains mentent, peu importe, c’est le signe qu’ils sont sur la défensive et ont honte de voter OUI).
Pistes d’amélioration pour le futur :Même si 3’000 manifestants c’est bien pour Genève, on s’attendait à en voir au moins 5 à 6’000. Comment expliquer cette différence, mis à part une léthargie générale qui se poursuit et les questions d’information usuelles ?Il y avait moins de Français, contrairement à la manifestation de Genève à la Place des Nations le 12 septembre 2020, qui avait réuni plus de 4’000 personnes, battant le précédent record suisse à Zurich, avec près de 3’500 manifestants. A l’époque, il y a avait très peu de rassemblements en France (souvenez-vous des 300 manifestants à Paris – pour 13 millions d’habitants…), entourés par autant de CRS qui les verbalisaient… Depuis, une bonne dynamique s’est crée en France, limitant le besoin de venir s’exprimer à Genève.
A l’époque, les organisateurs, Back to Freedom, avaient imprimé et diffusé 10’000 flyers d’invitation à la manif du 12 septembre. Pour la manif du 29 mai, aucun flyer d’invitation n’a été prévu par la nouvelle organisation, alors qu’il s’agit d’un élément essentiel pour briser le cercle des initiés et attirer de nouvelles personnes.
Ces dernières semaines, vu la brutalité et le zèle totalitaire de la police bernoise contre les honnêtes citoyens de tous âges, des manifestations géantes se sont cristallisées dans de petites villes alémaniques, réunissant parfois jusqu’à 10’000 personnes, comme à Liestal. Genève étant à l’autre bout de la Suisse, il n’est pas possible de réunir autant d’Alémaniques.
Nonobstant, le bassin de population du Grand Genève, qui avoisine les 1 millions d’habitants, même s’il n’est pas du tout homogène, ni d’un point de vue géographique, ni au niveau sociologique (nombreux communautarismes nationaux et économiques qui entravent la cohésion des populations entre elles), devrait compenser l’éloignement géographique de la ville. Or ce ne fut que partiellement le cas. Le problème mentionné vaut en partie pour réponse.
Au niveau technique, il faut éviter à l’avenir que les gens soient en rang trop serrés face à une scène, agglutinés autour des orateurs en cercle fermé, car cela diminue trop l’impact visuel d’une foule nombreuse, surtout quand l’espace à disposition est grand, comme à Plainpalais. Le slogan Liberté ! Liberté ! doit désormais se compléter par le slogan Résistance ! Résistance !
La flashmob géante n’était pas assez visible, car pas assez espacée et entourée / masquée par une partie du public. Cela a fortement réduit l’impact médiatique. Les chorégraphes de la flash-mob sont déjà conscients du problème et vont améliorer cela pour la prochaine fois. Problème similaire de spatialisation pour le spectacle des bonhommes en Blanc. Idem pour le concert du groupe Toréador : invisible et inaudible pour le public, sauf pour le premier cercle rapproché devant et pour la caméra. Il faut avoir à l’esprit que l’objectif n’est pas de plaire aux convaincus, mais d’impressionner les indécis et les indifférents.
Jadis, chaque semaine, des millions d’hommes jeunes se réunissaient dans les grandes messes du football, parfois jusqu’à 100’000 fans simultanément dans un seul stade … Il s’agit aujourd’hui de notre santé contre la maladie et la mort lente des masques, des confinements et des vaccins !
Mais rappelons, pour nous en inspirer, l’énergie vocale déployée lors d’un seul match de foot et imaginons cela transposé au niveau politique. Exemple de l’un des stades les plus chauds de la planète, celui du 1.FC Kaiserslautern, quadruple champion d’Allemagne (1951, 1953, 1991 et 1998), avec un stade de 50’000 places pour une petite ville de seulement 100’000 habitants…
https://www.youtube.com/watch?
v=CXfe9tgAilg Il n’est pas possible d’obtenir le même effet sonore avec 3’000 personnes émanant d’un public familial ou d’un certain âge. Néanmoins, il faudrait s’inspirer de la force d’un grand collectif vocal.
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