Lettre d’une étudiante en médecine qui abandonne ses études et qui donne ses raisons au Conseil de l’Ordre

Médecine

Au Président et aux membres du
Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Isère
Bât A, 1 BD de la Chantourne
38700 La Tronche

Objet : Demande d’un RDV pour échanger sur les raisons qui me font arrêter mes études de médecine.

 

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux,

Chers Professeurs, Chers Docteurs, Chers Maîtres,

Étudiante en 4e année de médecine à la rentrée 2021/2022, j’ai reçu récemment un courrier de la scolarité de la Faculté de Médecine de Grenoble relatif à la fin de ma période de césure (sollicitée suite à la promulgation de la Loi du 5 août 2021).
J’ai répondu au Doyen de la Faculté en le remerciant très sincèrement de m’avoir accordé ce temps de réflexion et pour la bienveillance dont il avait fait preuve à mon égard ; puis en lui annonçant, avec un profond regret, ma décision de ne pas poursuivre mes études de médecine, après ces 3 années et quelques mois, passés au sein de sa Faculté. Voici l’essentiel de mes propos.

C’est vraiment à contrecœur que je prends cette décision, mais en pleine conscience, et je l’espère avec bon sens, sagesse et rationalité :
Je m’étais en effet engagée en médecine avec pour ambition de soigner mon prochain, d’agir toujours en conscience, avec probité et honnêteté vis-à-vis de lui, sans jamais déroger au code d’honneur du serment d’Hippocrate, un serment sur lequel tout le monde jure sans toutefois, j’en ai le sentiment, en mesurer l’importance, les conséquences, et sans être prêt à en respecter tous les engagements, en toutes circonstances, et quoi qu’il en coûte.
J’aime profondément étudier, j’aime apprendre comment fonctionnent le corps et l’esprit humain, comprendre les pathologies, et aller chercher quelles sont les récentes avancées médicales, scientifiques et technologiques pour trouver celles qui vont pouvoir profiter à mon patient. J’aime me réjouir avec les patients qui guérissent, et écouter, accompagner tous ceux qui en ont besoin. J’étais prête à faire face aux difficultés qui jalonnent le parcours d’un médecin.

Malheureusement, aujourd’hui je ressens que soigner comme on me demandera de le faire ne sera pas en accord avec mes convictions, et que je ne serai pas en mesure de respecter le serment d’Hippocrate qu’on me demandera de prêter à l’issue de mes études.
Je croyais que la médecine avait avant tout pour ambition suprême de soigner toutes les personnes, coûte que coûte, et qu’en tant que médecin je serais libre d’agir dans le seul intérêt de mon patient, dans le respect du recueil de son consentement libre et éclairé, et guidée par mes connaissances, la sagesse acquise lors de mes formations et de mes expériences, et ma capacité de discernement.

Etudiants masqués en médecine
Etudiants masqués en médecine

Les deux ans qui viennent de s’écouler m’ont montré que la médecine telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (et le sera de plus en plus) n’est pas en phase avec l’idée que je m’en faisais.
J’ai toujours pensé pouvoir exercer ma vocation, sans pression d’aucune sorte et surtout en toute indépendance des lobbies financiers, croyant naïvement que la mission de soigner résistait à l’appât de l’argent, à l’appel du pouvoir et à la satisfaction de l’ego tel que le souligne notre serment : « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »
Nous devons également jurer : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. » Comment comprendre alors le refus de soin imposé pendant ces deux années ? En effet, comment a-t-on pu déconseiller voire interdire à des gens qui avaient besoin de soins de se rendre chez leur médecin ? Comment a-t-on pu leur dire, sans prendre le temps de les ausculter, de rester ou de retourner chez eux juste avec du Doliprane ? Comment accepter tout cela lorsque l’on sait que le simple fait d’accueillir, écouter et accompagner avec compassion le patient participe significativement à sa guérison et à son mieux-être ?

Continuer la lecture de « Lettre d’une étudiante en médecine qui abandonne ses études et qui donne ses raisons au Conseil de l’Ordre »

Views: 6599

Suisse et vaccination de masse liée au Covid : Lettre destinée aux sociétés de médecins

Vaccinodrome

Egalité des citoyens face aux lois.

Réinfo Santé Suisse est un collectif de plusieurs centaines de professionnels travaillant dans la santé, dont des médecins, pharmaciens et infirmiers, issus des cantons romands. En 2020, ce collectif avait créé un moratoire lié au Covid-19 et une pétition. Voilà le lien de leur site : https://www.reinfosante.ch/

Si vous travaillez dans la santé et que vous soutenez leurs valeurs, vous pouvez vous inscrire à ce collectif en cliquant sur l’onglet « Nous rejoindre ».

Liée à ce collectif, il existe aussi une ONG nommée Réinfo Santé Suisse International.

Continuer la lecture de « Suisse et vaccination de masse liée au Covid : Lettre destinée aux sociétés de médecins »

Views: 775

error: Le contenu est protégé !!