Karine Trapp à la vie à la mort

Poussée à la mort par désespérance à faire reconnaître les droits de ses enfants, une mère fait la grève de la faim depuis 39 jours, et de la soif depuis 9 jours. Et nous ne ferions rien ?

C’est une situation limite, à la vie à la mort, que je vous invite à connaître, si celle-ci ne vous est déjà parvenue.

Karine Trapp, une maman d’une quarantaine d’année, intellectuellement et pédagogiquement équilibrée, reconnue par la Protection Judiciaire de la Jeunesse comme une mère extrêmement  bienveillante, à la suite de manipulations de son ex-compagnon violent qu’elle venait de quitter, voit depuis 2017 ses deux enfants alors âgés de 2 et 6 ans lui être retirés, le plus jeune étant confié éhontément à son père, et l’autre placé en foyer.

Aujourd’hui, malgré les preuves accablantes de l’incompétence des organismes en charge de ce dossier, devant leur refus de nommer, comme la loi l’autorise précisément, une révision judiciaire, d’un cas exemplaire des dérives de la Protection de l’enfance, Karine Trapp en est à son 39e jour de grève de la faim et à son neuvième jour de grève de la soif.

Ce qui veut dire que dans les 48h à venir, sans une intervention des autorités potentiellement concernées par ce drame absolu – Juge des enfants, Garde des sceaux, Président du Conseil général du Gard, Procureur de la République – Karine va décéder.
Ou être atteinte de lésions neuronales gravissimes, suivies potentiellement de mort.

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Quand l’hôpital devient un foyer pour enfants

placement des enfants dans les hôpitaux

Des situations inadaptées qui ne sont pas du seul fait du manque de places disponibles dans les foyers mais par de trop nombreux placements injustifiés

En 2019, 645 mineurs ont dû être placés dans le canton de Genève. Parmi eux, 101 sont passés par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), faute de places disponibles en foyer ou en famille d’accueil. Ces «hospitalisations sociales» – c’est le terme consacré – ont duré en moyenne un peu plus de trois semaines. Cela représente en tout 2275 jours d’hospitalisation.

Si le canton a fait baisser un peu les statistiques, après un pic à 146 cas et 4337 jours d’hospitalisation en 2017, la situation reste problématique.

En Suisse romande, le canton de Genève est loin d’être le seul concerné.

Une des pistes qui n’est pas étudié sérieusement : réduire les abus et donner la chance aux parents de résoudre par eux mêmes les problèmes. Si des parents se battent pour récupérer leurs enfants, les services sociaux doivent être ouvert et surtout cesser d’autoprotéger un système destructeur.
Les méthodes et la formation des fonctionnaires doivent aussi être revues.
 
Il manque des gardes fous face au SPMI qui a recours à des experts incompétents ou malhonnêtes.

Un article de la Tribune de Genève.

 

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